Le contrat première embauche est passé contre un vent de révolte... |
02 Avril 2006 |
Petite météo : les jours à venir risquent de connaitre des averses de grèves, une averse de médiatisation de casseurs, des paroles politiques de grande ampleur sont attendues pour la semaine à venir... Sortez couverts ! Après le contrat nouvelle embauche, voici le Contrat Première Embauche (CPE)...
Réservé aux moins de 26 ans dans les entreprises de plus de 20 salariés, ce fameux contrat première embauche est un peu l'envers du précédent, plus discriminatoire (les jeunes, cette minorité) et plus sujet à polémique. Des grèves passées et à prévoir, des manisfestation monstres malgré le mauvais temps (quelques millions de personnes contre).
Prévu au départ pour faciliter l'emploi des jeunes, beaucoup se prononcent contre le contrat première embauche (peur de la précarisation) et quelques-un pour... Quelques indécis, qui se révèlent les principaux concernés : ceux qui s'intégrent vraisemblablement le moins bien, «casseurs», «jeunes de banlieue» ; mais eux ont le moins à perdre, la misère il la connaisse déjà ! En effet, on s'en était aperçu après les émeutes dans les banlieues en novembre 2005 (Manifestations : casseurs et violence
Violences urbaines en banlieue parisienne et
Violences urbaines (bis)). Mais le fait de casser leur permettra encore moins de trouver un travail, même en CPE ! Alors pour ceux et celles qui ne veulent pas du contrat première embauche, l'image n'est pas meilleure et ils se risquent à faire des manifestation (courageux).
Panique sociale, peur des casseurs, «politique de l'insécurité»... Tout ceci amplifie encore le phénomène de lutte contre le contrat première embauche et la conservation du code du travail tel qu'il était jusqu'en 2005... Mais c'est plus la recherche de gens avec expérience que le «racisme anti-jeune» qui provoque un chômage élevé chez les jeunes (il faut les former à l'entreprise au sein de l'entreprise)... Ceux qui sont dans les banlieues et la misères sont donc laissés à l'abandon sans formation et aucune chance d'en avoir avec un emploi fixe dans la durée...
Panique politique, aussi : vote rapide à l'assemblée, le premier ministre fait une erreur à l'assemblée («démission du conseil constitutionnel» au lieu de «décision du conseil constitutionnel»), décision du conseil constitutionnel («le critère de l'âge permet l'intégration des jeunes au monde du travail»), promulgation par le président avec allocution rodio-télévisée, blocages par des manifestants de voies de chemin de fer, patrouilles de policiers et de CRS...
Pour changer de sujet (quand même), voici la liste des premiers articles sur le sujet de la bio-informatique publiés ces derniers jours sur ce blog, en attendant la suite...
@+ Gaby
Publié dans la catégorie : Sorcier Glouton
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