tatoo, tatoo telephone, tatoo messagerie, service tatoo... |
14 Septembre 2009 |
Simplement pour signaler que je dispose encore de ce petit appareil qui rend de fiers services, qui est régulièrement pris pour un téléphone portable (et dont le rôle se limite à celui de messagerie). Original, au moins aussi utile que l'option messagerie du téléphone portable, les personnes qui me contactent sont au moins étonnées (l'objectif est ici d'être dérangé le moins possible) sinon habituées... Lorsqu'un numéro de téléphone portable est demandé (sinon «exigé») dans le cadre d'une recherche d'emploi, cela permet d'amener à réflexion (notamment de la part des recruteurs) et de filtrer, non pas que je ne veuille pas d'un entretien téléphonique «surprise» mais surtout pour vérifier la motivation des recruteurs (et non pas confirmer un curriculum). Chacun est libre de disposer de sa disponibilité téléphonique, sachant qu'un téléphone portable peut (et doit souvent) être laissé sur messagerie, pensez à vos autres interlocuteurs en vis-à-vis quand votre téléphone sonne...
Souvenez-vous, il y a quelques années, les «Kobby», «Tam-Tam» ou encore «Tatoo» envahissaient les cours d'école. Le leader du marché, Tatoo, proposé par France Telecom avait séduit plus de 1,5 million de personnes.
La société e*Message, créée en Avril 2000 avait racheté l'activité de radiomessagerie de France Telecom. e*Message Wireless Informations Services France est une filiale de e*Message Wireless Informations Services GmbH, leader de la radiomessagerie en Europe.
Bénéficiant d'une couverture de la population supérieure à 95%, (1 200 émetteurs en France et en Allemagne), e*Message France est aujourd'hui le fournisseur de services dans la transmission de données professionnelles et d'informations grand public, auprès de 200 000 entreprises et professionnels.
Comment réactiver son Tatoo ?
Actuellement, 100 000 Tatoos sont en service mais plus de 1,4 million de pagers dorment au fond des tiroirs. e*Message se propose de réactiver chaque pager, sur simple demande, pour continuer à bénéficier des services de radiomessagerie.
Pour le réactiver, il suffit de changer la pile et d'appeler le service clients e*Message au 08 36 60 40 20. La réactivation est gratuite et immédiate. En contactant le même numéro, il est possible d'acquérir un Tatoo Numérique (les Tatoos Texte ne sont plus disponibles, mais peuvent être réactivés).
Comment être joint sur son Tatoo ?
Chaque utilisateur dispose d'un numéro à 10 chiffres par lequel il peut recevoir ses messages sur l'une des 7 régions de France, grâce au réseau POCSAG (90% du territoire est couvert).
Pour envoyer un message numérique il suffit de composer le numéro Tatoo sur un téléphone à touches musicales et de suivre les indications du serveur vocal, ou de composer le 3615 Tatoo sur minitel.
Pour envoyer un message de vive voix, il convient d'appeler sur le répondeur Tatoo grâce à son numéro Tatoo et à un code confidentiel. L'utilisateur dispose de 30 sec. pour laisser son message.
Pour envoyer un message écrit sur un Tatoo Texte l'utilisateur compose le 08 63 60 33 33. Il dicte son message, limité à 80 caractères, à une opératrice Tatoo (le service est accessible 24h/24 et 7j/7). Il peut aussi choisir de le faire par minitel en tapant le 3615 Tatoo.
Quel prix ?
Le coût d'envoi d'un message numérique et d'un dépôt de message sur répondeur est de 3 UT heures creuses / 5 UT heures pleines.
Le coût d'envoi d'un message par minitel est de 0,12 francs HT + 3 UT / mn.
La consultation d'un message sur le répondeur Tatoo coûte 1 UT / 56 secondes.
Le coût d'un appel par opératrice est de 6 UT heures creuses - 8 UT heures pleines.
1 UT = 0,09 euros TTC
Quel avenir pour les pagers ?
Le pager a connu un succès fulgurant pendant quelques mois mais avait été vite dépassé par l'arrivée du téléphone portable pour le grand public. Les SMS, beaucoup moins chers, ont pris la place des messages sur pager. Tam-Tam, Tatoo et Kobby avaient fini aux oubliettes, laissant derrière eux leurs utilisateurs sans service.
E*Message lance une nouvelle fois le pari, en axant sa stratégie sur les enfants âgés entre 6 et 12 ans. Un pari très risqué compte tenu du succès de la téléphonie mobile en FranceÉ
|
@+
Gaby |
