G a b y ' s   B l o g

Après l'effet Columbine (d'après des dépêches journalistiques, ça a faillit aussi se produire en Allemagne, à Berlin pour être «précis»), bonjour et bienvenue dans les médias au mal-être des jeunes : il était temps que les médias en parlent, à défaut d'une certaine politique médiatique vis-à-vis de l'avenir de la jeunesse (jeunesse française pour l'essentiel, oui, cette jeunesse-là existe et elle souffre suffisamment pour les médias s'en fassent l'écho!)...

• Le portrait alarmant des ados français (RTL)
• Adolescents en souffrance : 25 recommandations (Nouvel Observateur)
• Lettre aux ados qui souffrent (un blog de 20minutes.fr)
• Pour les ados : plus de mal-être, moins de soins (Liberation)
• Des adolescents toujours en souffrance (l'Humanité)
• 15% des 11-18 ans vont très mal...(lepost)
• Un plan pour les ados : les 25 recommandations en détail (l'Express)
• «On s'occupe mieux de nos SDF que de nos jeunes»
  (Déjà que les médias et les politiques ne s'occupent des SDF qu'en cas de crise, que dire des jeunes...)
• Des adolescents en souffrance (20minutes.fr)
  

  Baptiste, 18 ans, avait écrit au creux de sa paume «Demandez-moi pardon», avant de se suicider [devant un service d'urgence et après une intrusion /agression dans une pharmacie...]. Comme lui, 15% des jeunes de 11 à 18 ans, soit 900.000 ados, sont «multifracturés» selon Dominique Versini, la défenseure des enfants, qui remet mardi [le 20 novembre 2007] son rapport sur «la souffrance psychique des adolescents» à Nicolas Sarkozy.
  
  «On s'occupe mieux des SDF que de nos jeunes», s'insurge l'ex-directrice du Samu social. Scarifications (11 % des filles !), coma éthylique dès 12 ans, troubles alimentairesЙ Les comportements excessifs démarrent «dès les années collège et non plus seulement au lycée comme il y a dix ans».
  
  La défenseure préconise d'ouvrir une Maison des ados par département, de diminuer le délai d'attente des consultations et de lancer une vraie politique contre l'alcoolisation précoce.

Suicides ou tentatives de suicides, scarifications, troubles du sommeil, violences, auto-mutilation / scarification, «happy slapping» et nombreuses conduites à risques possibles : alcoolisme, cannabis, ... Autant de phénomènes peu réjouissants mais surtout «statistiquement significatif» et regrettables dans l'absolu : pourquoi ? Heureusement une immense majorité en sont loin, mais c'est symptomatique de quoi ce genre de comportement sur un aussi grand nombre de jeunes ?