Prostitution étudiante |
26 Février 2008 |
Fortement remarquée dans l'actualité récente du fait de la publication de quelques livres et mémoire de masters en sociologie (Eva Clouet), la prostitution étudiante fait parler d'elle pour plusieurs raisons : financement des études et des "à-côté" (logement, charges, factures, dépenses régulières à assumer), recherche d'expériences sexuelles pour sortir du carcan familial ou social habituel...
Mythe, sujet racoleur ou réelle précarité es étudiant(e)s ? Sûrement minoritaire (et on l'espère), on en entend pourtant plus parler que celles et ceux qui font caissière de supermarché ou vendeurs dans des fast-food (pour ne pas les citer) afin de payer leurs études (et leur vie pendant les études), quitte parfois à reporter les études (j'en connaît pour qui ça a été le cas) ; diminution du travail étudiant quand les stages seront mieux payés / encadrés par la loi ? Pas si sûr...
Pour information les références des livres sortis récemment qui défrayent la chronique des journalistes...
Mes chères études - Etudiante, 19 ans, job alimentaire : prostituée, de Laura D.,Ê éditions Max Milo, 288 p., 18 Û
La prostitution étudiante à l'heure des nouvelles technologies de communication, Eva Clouet, éditions Max Milo, 192 p., 16 Û
On se demande parfois à quelles extrémités peuvent bien arriver les étudiant(e)s en France pour financer leurs études... Plutôt que protstitué(e) ou caissèr(e) de supermarché / hypermarché, pourquoi ne pas proposer la possibilité (voire l'obligation) d'une année (ou d'un semestre) de césure ? Histoire de travailler, mettre (un peu) d'argent de côté et pouvoir ensuite étudier tranquillement en ayant une expérience professionnelle...
@+
Gaby
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